Les récents affrontements israélo-palestiniens ont creusé le fossé entre Tel Aviv et Le Caire

Les dirigeants arabes abordent la sécurité alimentaire lors du sommet en Égypte

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Au deuxième jour du sommet arabe organisé dans la ville égyptienne d'El-Alamein, le président des Émirats arabes unis Mohamed bin Zayed, l'Égyptien Abdel Fattah al-Sisi, le Bahreïni Salman bin Hamad bin Isa Al Khalifa, le roi de Jordanie Abdullah II et le Premier ministre irakien Mustafa Al-Kadhimi ont discuté de la sécurité alimentaire, Mustafa Al-Kadhimi, ont tenu une série de réunions au cours desquelles ils ont discuté de la sécurité alimentaire et énergétique, l'un des principaux défis de la région à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
 
L'objectif de la réunion était de renforcer la coopération entre les cinq pays arabes afin de favoriser l'unité arabe à un moment où la région est confrontée à de multiples défis. La crise alimentaire, la hausse des prix, le conflit russo-ukrainien et l'augmentation de la violence en Palestine, en plus de la guerre actuelle en Libye et au Yémen, ont été les causes qui ont conduit ces pays à se réunir dans le but d'unir leurs forces dans une assemblée que le gouvernement égyptien a qualifiée de "sommet consultatif"

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Dans ce sens, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, a remercié les dirigeants du Bahreïn, de la Jordanie et de l'Irak de s'être rendus en Égypte pour continuer à travailler sur la diplomatie commune. Al-Sisi a reconnu la "profondeur des liens bilatéraux fraternels" qui unissent les pays arabes et "leurs peuples" sur la base des liens de "fraternité, de compassion, de respect et d'intérêts mutuels".
 
Au cours de la visite, les dirigeants arabes ont également découvert le nouvel hôtel cinq étoiles Regals Height construit dans la station balnéaire égyptienne, lors d'une présentation qui s'est achevée par un feu d'artifice et des acrobaties en parachute.

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L'Égypte critique Israël 

Alors que l'Égypte continue de tisser des liens plus étroits avec ces "amis et alliés", des conflits tels que le conflit israélo-palestinien ont creusé le fossé entre Le Caire et Tel Aviv. Outre l'importante diplomatie et l'aide économique de l'Égypte dans des régions telles que la bande de Gaza, le gouvernement israélien craint que le rôle de médiateur de l'Égypte ne soit compromis par l'escalade de la violence. 
 
Dans ce contexte, la médiation de l'Égypte a permis de freiner l'escalade de la violence du Jihad islamique et de jouer un rôle important dans la reconstruction de Gaza. Selon le ministre de la Défense, Benny Gantz, dans une interview accordée à la société de radiodiffusion officielle israélienne, il y a actuellement "une crise avec Le Caire (...) il y a des jours de tension suite à la fin de l'opération Dawn, nous espérons que la crise passera dans les prochains jours"

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Il a également souligné que "l'Égypte est un acteur régional important et l'un des plus grands amis d'Israël. Il y a des moments où il y a des fluctuations entre les deux pays et les deux parties trouveront un moyen de rétablir la stabilité". 
 
Ces déclarations interviennent après que le chef du Service général de sécurité israélien, connu sous le nom de Shin Bet, se soit rendu au Caire pour éviter que la situation ne se détériore davantage. Après cette visite, il devait se rendre en Cisjordanie et à Tel Aviv, mais cela n'a pas eu lieu en raison de désaccords sur un geste de rejet des actions d'Israël contre la population palestinienne.

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Les affrontements entre les parties israélienne et palestinienne se sont poursuivis tout au long de l'année, même s'ils se sont espacés au fil du temps. Les nouvelles vagues de violence dans la bande de Gaza dans le cadre de l'opération Aube ont été précédées de multiples expulsions de familles palestiniennes dans le quartier de Sheikh Jarrah, de violents affrontements sur l'Esplanade des Mosquées, ainsi que de nouvelles incursions israéliennes dans les territoires palestiniens. Tout cela a généré un nouveau climat de tension entre certains pays arabes et Israël, ce qui les a amenés à organiser plusieurs sommets conjoints pour condamner l'action israélienne, bien que plusieurs d'entre eux entretiennent des relations avec Israël, comme les Émirats et Bahreïn, fruit des accords d'Abraham.

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