L'augmentation des transferts de fonds en 2021 s'explique par la situation de la crise du COVID-19, selon les institutions marocaines

Las razones por las que Marruecos bate récords en las remesas

photo_camera Remittances from Morocco

Le Maroc a clôturé l'année 2021 avec de très bonnes données économiques malgré la situation de pandémie dans le pays. Les derniers rapports de l'année ont affirmé un record dans les transferts de fonds vers le Royaume, avec une augmentation considérable et représentant le chiffre le plus élevé enregistré dans ce secteur de l'économie, atteignant un pic de 100 milliards de dirhams.

Les experts qui ont analysé cette tendance ont déclaré que jamais auparavant autant d'argent n'avait été collecté grâce à ces envois de fonds depuis l'étranger. Des entités telles que Bank Al-Maghrib (BAM), dans leurs rapports, ont initialement indiqué que seuls 87 milliards de Dh devraient être collectés, mais il semble qu'elles se soient trompées.

Les autorités compétentes confirment une croissance de 46,6 % par rapport à l'année précédente. Ils affirment que durant ces deux années, 2020 et 2021, la croissance de cet argent a été influencée par la pandémie et la situation mondiale du coronavirus. En 2020, il a été confirmé que les transferts de fonds enregistrés envoyés par les Marocains résidant à l'étranger s'élevaient à des montants importants en solidarité avec leurs familles. 

Cela s'est justifié en 2020, mais en 2021, les choses ont commencé à reprendre un cours normal et le pays a commencé à se redresser. Malgré cela, l'année dernière, la tendance a continué à augmenter et les Marocains attachés à leur famille ont continué à envoyer des fonds. 

Remesas de Marruecos

"Les Marocains sont liés à leur patrie d'une manière métaphysique, et ne peuvent l'abandonner car elle est dans leur cœur", a déclaré Abdallah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger. "Ils constituent une valeur fondamentale très importante pour le Maroc", a-t-il ajouté.

Les institutions marocaines indiquent également que les Marocains résidant à l'étranger (MRE) économisent depuis deux ans parce qu'ils n'ont pas pu rentrer au Maroc en raison de la pandémie. Surtout dans les derniers mois de 2021, lorsque, en raison de la propagation rapide de la variante Omicron, les autorités marocaines ont décidé de fermer les frontières du Royaume afin que personne ne puisse sortir ou entrer, sauf dans des cas particuliers de rapatriement. BAM affirme que cela entraînera une baisse de 9,2 % des recettes.

En outre, d'autres éléments qui pourraient expliquer l'augmentation des transferts de fonds pourraient être les investissements dans le Royaume, ou l'absence de canaux "non officiels" pour transférer des fonds. 

Remesas de Marruecos

La Vie Éco, un quotidien économique marocain, affirme que 10 % de cet argent, soit ce qu'il suppose être 10 milliards de dirhams, a été affecté à des investissements dans l'immobilier et les secteurs productifs. Le premier a reçu 8 milliards de dirhams, tandis que le second a reçu 2 milliards de dirhams.

De son côté, la Banque mondiale a révélé la provenance de l'argent envoyé au pays alaouite. Bien que la France et l'Espagne possèdent les plus grandes communautés marocaines au monde, avec respectivement 1,5 million et 850 000 citoyens, 14 % des fonds proviennent des États-Unis, 12 % d'Arabie saoudite et 10 % de France. 

Les transferts de fonds sont l'un des facteurs les plus importants pour l'économie marocaine, et malgré des problèmes tels que la pandémie, ils ont réussi à rester à flot. D'autre part, il faut noter que les transferts d'argent sont coûteux, mais cela ne semble pas avoir été un problème pour les MRE. Actuellement, les taux de paiement se situent entre 10 et 12 %. 

Remesas de Marruecos

En tout état de cause, les prévisions montrent que, pour les deux prochaines années, les transferts sont appelés à diminuer. Les rapports publiés indiquent qu'ils resteront forts et que leur chute ne sera pas brutale, mais qu'ils seront plus faibles que d'habitude. BAM annonce que d'ici 2022, une baisse de 23% sera enregistrée, et on estime qu'environ 73 milliards de dirhams seront collectés. En 2023, la tendance sera encore plus faible, avec une baisse de 21 % des collectes et un peu plus de 71 milliards de dirhams collectés.

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