Le Gouvernement irakien annonce également des changements dans le système électrique national afin de rendre la production d'électricité plus efficace dans les années à venir

L'Irak ouvre une centrale hybride gaz-vapeur dans le cadre du plan de modernisation du secteur de l'électricité

photo_camera PHOTO/TASS/SUMA/AHMAD HALABISAZ - Empresas como la compañía Rosneft tienen acuerdos de cooperación estratégica con la Compañía Nacional de Petróleo de Irán

Après avoir été confronté à un long processus d'instabilité électrique, l'Irak poursuit son chemin vers l'amélioration et la restauration de son infrastructure électrique. Le pays vient d'inaugurer une nouvelle centrale hybride dans le sud-ouest du pays, qui fonctionnera au gaz et à la vapeur. Selon l'agence officielle Iraqi News Agency, ce nouveau bâtiment sera capable de produire quelque 750 MW d'électricité. 

Les plans du gouvernement irakien sont toujours sur la bonne voie. La source d'information affirme qu'il s'agit d'une centrale qui garantira une bonne qualité d'électricité au réseau national. Elle a ajouté que le gaz dont elle a besoin pour fonctionner est d'origine irakienne, produit dans les champs de Maysan. Le gouvernement affirme que, compte tenu de la situation actuelle, toute innovation ou projet constitue un développement dans le domaine de la production d'énergie. 

La centrale commencera bientôt à fonctionner en deux phases pour produire de l'électricité. De cette manière, une réduction des dommages et du gaspillage d'énergie est assurée, ce qui conduit à une émission minimale de gaz et de carbone. Ainsi, l'environnement est protégé et la production d'électricité est améliorée et plus efficace. 

AFP/SABAH ARAR - Un hombre iraquí trabaja en los cables el 16 de julio de 2021, de un proveedor privado de generadores eléctricos en el distrito de Ciudad Sadr de Bagdad

La centrale sera dotée d'un système innovant et nouveau pour un pays comme l'Irak qui doit encore moderniser l'ensemble de son réseau électrique national. Ce bâtiment comprendra une unité de turbine à gaz produite par la société allemande Siemens, une chambre de combustion annulaire avancée avec des boucliers thermiques remplaçables individuellement, et un régime d'évacuation hydraulique amélioré qui réduit les pertes en espace libre et augmente la probabilité que la corrosion soit réduite et que l'infrastructure dure beaucoup plus longtemps. 

Grâce à ces développements, le système électrique irakien a amélioré sa production supplémentaire de plus de 50 % avec la mise en œuvre de nouvelles centrales au gaz. De plus, ils ne consomment pas de carburant supplémentaire, car ils tirent parti d'échangeurs de chaleur et de turbines à vapeur qui garantissent qu'aucune chaleur ne s'échappe des gaz. Ces tubes proviennent également de Siemens et ont une capacité de production d'environ 329 MW. Leur cycle simple fonctionne avec une efficacité allant jusqu'à 41 %, tandis que le cycle installé a une efficacité de 58 %. 

AFP/HUSSEIN FALEH - Instalación de procesamiento en Artawi, cerca de la ciudad portuaria de Basora, en el sur de Irak

En même temps que l'ouverture de cette nouvelle usine, le ministère de l'électricité a annoncé que le pays allait entrer dans un nouveau plan énergétique. Ce projet comprendra différents types de sources d'énergie, des financements alternatifs, l'augmentation et l'élimination de l'énergie par le secteur du transport et de la distribution. D'ici 2025, l'Irak atteindra une production supplémentaire de 44 000 MW par an.

Actuellement, la nation du Golfe produit 20 000 MW d'électricité, ce qui est loin des 24 000 MW dont elle a besoin pour couvrir ses coûts énergétiques. Bien que l'énergie soit encore rare aujourd'hui, elle devrait croître d'ici 2050 autour de la projection de l'ONU d'un doublement de la population.
 
Un problème qui dure depuis des décennies

L'Irak souffre de pénuries d'énergie depuis des décennies en raison de diverses guerres, de Daesh et du contrôle iranien. Au fil des ans, le pays a été impliqué dans de grandes manifestations en raison de ces problèmes, car le gouvernement a été contraint de couper l'électricité, surtout en été, lorsque la climatisation est nécessaire en raison des températures élevées. 

PHOTO/AFP - Buque cisterna de gas natural licuado (GNL) qatarí siendo cargado con GNL en el puerto marítimo de Raslaffans, al norte de Qatar

Il convient de noter que cette situation a conduit le Ministère de l'Électricité à devoir travailler selon le système des coupures programmées pour équiper les gens en électricité pendant certaines heures de la journée. Pendant ce temps, certains résidents ont dû acheter de l'électricité à des centrales privées pour compenser la pénurie d'électricité.

Pour trouver la solution, le gouvernement a tenté de mettre en place plus de cinq partenariats pour rétablir le service des grandes centrales électriques. Mais tous ont été vains car ils n'ont jamais été réintégrés pour des raisons telles que l'incompréhension, la corruption et la bureaucratie.

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