Ces exercices sont destinés à démontrer le potentiel de l'OTAN dans deux domaines clés : la dissuasion d'attaques potentielles et la défense

L'OTAN présente des exercices conjoints dans la Méditerranée

photo_camera TWITTER/ USS Harry S.Truman - Un F/A-18E Super Hornet, accouplé à un VFA-211 et à un AV-8B II+ Harrier de la marine espagnole, à l'appui du Bouclier de Neptune 22

L'OTAN déploie ses muscles lors d'exercices militaires effectués dans l'est de la Méditerranée sous la conduite du porte-avions américain USS Truman, dans le cadre de l'activité Neptune Strike 22 de l'OTAN. Bien que ces exercices aient déjà été planifiés avant l'invasion russe, ils visent à continuer de contribuer à l'un des principaux objectifs de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, à savoir la dissuasion et la défense, à un moment où l'invasion de l'Ukraine par la Russie menace de déstabiliser l'ordre et la sécurité du monde.

C'est ce que confirme un communiqué de presse publié par l'Organisation, expliquant que ces exercices sont menés pour "consolider la capacité d'intégrer de manière transparente les compétences maritimes [de l'Alliance] d'une manière qui favorise la dissuasion et la défense". 

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La plupart des pays de l'OTAN, y compris l'Espagne, participent à ces exercices. En fait, le dernier jour, des représentants de l'équipage américain du porte-avions USS Truman ont rendu visite au porte-avions Juan Carlos I de la marine, car l'OTAN mène des activités de surveillance qui constituent des "capacités de frappe expéditionnaire maritime haut de gamme", en plus des avions de chasse.

Pour les faire connaître, plusieurs médias ont été invités à assister aux exercices, qui devraient se terminer le 31 mai. Ces activités de surveillance ont débuté le 24 janvier en mer Adriatique par des missions maritimes et aériennes et ont été menées dans la majeure partie de l'Europe à l'appui du Commandement des forces interarmées alliées de Naples et du Commandement de Brunssum.

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À l'occasion de ces exercices, le contre-amiral Curt Renshaw a déclaré que le but de ces exercices était d'être "aussi préparé que possible". Il a ajouté qu'ils observaient "les capacités russes et examinaient nos propres capacités, puis s'entraînaient pour pouvoir les contrer, afin de pouvoir nous défendre et défendre nos alliés". 

À ses côtés, le pilote de la Royal Navy britannique Rory Cheyne, attaché à l'USS Truman, a déclaré que ces manœuvres étaient "planifiées bien à l'avance" et que "cette activité de surveillance accrue est placée dans un contexte différent. Nous sommes ici pour travailler en étroite collaboration avec nos alliés et être prêts à toute éventualité".

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De son côté, la capitaine Jeannette Lazzaro, responsable de la planification des opérations, notamment celles liées aux plans de vol, affirme que la guerre en Ukraine "n'a pas eu d'impact direct sur ce que nous faisons (...) mais elle pèse sur nos esprits", même si elle avoue que "nous nous entraînons constamment pour être prêts à tout ce qu'on nous demande, nous sommes prêts à tout". 

En plus de déployer des forces en Méditerranée, le "Bouclier de Neptune 2022" se déploie également en mer Baltique, un autre point chaud depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. 

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