Alimi dirige le Conseil présidentiel du Yémen depuis avril

Rashad al-Alimi rencontrera Biden lors de sa visite en Arabie saoudite

photo_camera REUTERS/WAEL AL-QUBATI - Le chef du nouveau Conseil présidentiel du Yémen, Rashad al-Alimi, à Aden, au Yémen, le 19 avril 2022

Le chef du Conseil des dirigeants présidentiels, qui assure la présidence du gouvernement internationalement reconnu du Yémen depuis avril, Rashad al-Alimi, rencontrera le président américain Joe Biden samedi lors de sa visite en Arabie saoudite, ont déclaré aujourd'hui des responsables yéménites.
 
Al Alimi, qui dirige l'organe exécutif auquel l'ancien président Abdo Rabu Mansur Hadi a délégué ses pouvoirs il y a trois mois, a quitté Aden, la capitale provisoire du gouvernement légitime du Yémen, jeudi en direction de l'Arabie saoudite pour des "entretiens de haut niveau" avec Biden à Jeddah, a indiqué l'agence officielle yéménite Saba.
 
Des sources gouvernementales yéménites ont confirmé à Efe la réunion, qui se tient dans le cadre du sommet arabo-américain dans la ville saoudienne, et ont expliqué qu'elle se déroulera à huis clos et devrait durer 20 minutes.
 
La réunion portera sur "les possibilités de prolonger la trêve" dans la guerre au Yémen, entrée en vigueur en avril, et "d'instaurer la paix et la stabilité dans le pays", selon Saba.
 
Les deux dirigeants discuteront également des "efforts déployés pour amener les milices Houthi soutenues par le régime iranien à prendre au sérieux l'opportunité de relancer le processus politique au Yémen et de mettre fin à la plus grande souffrance humaine au monde", ajoute l'agence.
 
Le Yémen subit une guerre civile dévastatrice depuis que les rebelles houthis, un mouvement chiite, ont conquis de grandes parties du pays, dont la capitale, Sanaa, fin 2014, et que, quelques mois plus tard, une coalition internationale dirigée par l'Arabie saoudite est intervenue dans le conflit pour soutenir le gouvernement.
 
Les États-Unis ont soutenu l'intervention saoudienne pendant plusieurs années jusqu'au début de l'année dernière, après l'arrivée de Biden à la présidence, où ils ont annoncé qu'ils cesseraient de soutenir les actions offensives du pays arabe au Yémen.

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