L'approbation du nouveau projet de loi a mis les parlementaires dans l'embarras, les syndicats les rendant responsables de la situation

Algérie : le moral des syndicats s'effrite au Parlement

PHOTO/ARCHIVO - Le président algérien Abdelmadjid Tebboune

Le gouvernement algérien a décidé de faire passer cette loi, laissant derrière lui la pression et les critiques des syndicats algériens, qui ont même demandé à l'Organisation internationale du travail (OIT) d'intervenir dans les affaires du pays. Les syndicats algériens ont accusé les députés de voter la loi sur les pratiques syndicales et le droit de grève dans le projet actuel préparé par le gouvernement, et considèrent son adoption comme une violation des droits. La liberté syndicale a été gagnée de haute lutte au cours des dernières décennies. Les syndicats ont critiqué "l'exclusion des syndicats et des travailleurs de l'élaboration du projet de loi" par l'exécutif et ont appelé le président Abdelmadjid Tebboune à retirer le projet de loi en raison de ses effets sur les droits de la classe ouvrière et la stabilité sociale. 

L'Algérie connaît des tensions sociales à cause d'une loi qui étend l'interdiction des grèves à d'autres industries, ce qui restreint les activités syndicales et isole les activités syndicales du gouvernement. Cette situation préoccupe les militants, notamment en raison des restrictions imposées aux syndicats, que le ministère de l'Intérieur tente de mettre en conformité avec la réglementation en vigueur. L'Algérie occupe la 134e place sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF). RSF a également condamné le cadre réglementaire de plus en plus "restrictif". Une réforme du Code pénal adoptée en 2020 prévoit une peine de prison d'un à trois ans pour le délit de diffusion de "fausses informations" et d'"incitation à la haine" dans le but de porter atteinte à "la sécurité et l'ordre national". 

 argelia-trabajadores-sindicatos-protestas-libertad-de-expresion-parlamento-manifestacion

Le syndicat a indiqué dans un communiqué qu'il "s'est accordé sur la nécessité d'accroître la mobilisation de masse à tous les niveaux du syndicat pour faire prendre conscience de la gravité de ces deux projets pour l'avenir du peuple." "Ils exigent la fin de l'ambiguïté qui entoure les lois relatives au secteur syndical", précise le communiqué. Le syndicat de la santé déclare : "En plus de la restriction directe de la liberté d'activité syndicale par la nouvelle loi définissant les conditions de travail des syndicats, il existe une autre loi qui n'est pas moins dangereuse, car elle est considérée comme une restriction du principe constitutionnel fondamental du droit de grève des citoyens". 

Les syndicats ont déjà soutenu des manifestations populaires en 2019, et leur mobilisation syndicale est souvent associée à un intérêt politique quelconque. Les sources syndicales n'excluent pas la possibilité d'appeler à des mouvements contre le projet de loi, au cas où le gouvernement insiste pour le faire passer dans sa forme actuelle et que les députés ne tiennent pas compte de leur demande, il n'est pas approuvé. Le Front des forces socialistes (opposition de gauche) a récemment exprimé son soutien à l'appel à la formation de syndicats indépendants et a demandé "l'abrogation immédiate de deux lois sur l'exercice du droit syndical et le droit d'organisation".

 argelia-hirak-protestas-libertad-de-expresión-parlamento-sindicatos

D'autre part, on s'attend à ce que le législateur commence à travailler sur une nouvelle loi sur les médias, que les reporters locaux du pays ont appelé "la fin du journalisme" en raison des réglementations restrictives introduites par le règlement juridique pour couvrir l'adaptation de la carrière et y mettre fin. Cependant, il est surprenant que le projet de loi sur les médias est mentionné plus d'occasions de discuter de l'Assemblée nationale, qui invite les experts à un dialogue sur le contenu du projet de loi, provoquant des préoccupations parmi les rédacteurs en chef, les journalistes et les personnes intéressées par l'enregistrement de la liberté de la presse. 

Les rapports locaux ont noté que "les discussions et les critiques sont dirigées vers plusieurs points problématiques et ambigus, y compris ceux qui élimineraient la profession de journaliste, s'il entrait en vigueur, comme l'article 21, qui exige que toute nouvelle publiée et diffusée par un média doit inclure le nom de son titre ou de sa mention". A sa source originelle, ainsi que l'article 27 qui stipule que le secret professionnel est un droit des journalistes conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, sans tenir compte du secret professionnel devant la justice.

Envíanos tus noticias
Si conoces o tienes alguna pista en relación con una noticia, no dudes en hacérnosla llegar a través de cualquiera de las siguientes vías. Si así lo desea, tu identidad permanecerá en el anonimato